Bonne nouvelle pour la blockchain : petit à petit, le débat autour des crypto-monnaies devient commun et l’amalgame avec la technologie blockchain se dissipe. La technologie blockchain est de mieux en mieux comprise par les entreprises et plus uniquement par les Start-ups. Ils semble que tous ceux qui parlent d’innovation veulent démarrer un projet blockchain !

Cependant, la manière dont cette technologie va impacter le métier de l’entreprise est encore floue pour la plupart. La raison, c’est que l’utilisation de cette technologie nécessite un changement de mentalité et qui n’est souvent pas évident à faire intégrer dans des organisations déjà en place. 

Démarrer un projet blockchain

La logique d’un projet blockchain est assez différente d’un projet classique. Ce sont en effet des projets qui cherchent à automatiser (et même autonomiser) les échanges d’actifs ou financiers entre plusieurs parties prenantes. Le changement de paradigme introduit par cette technologie de digitalisation des transactions conduit à une nouvelle manière de faire des affaire : ouverte et en réseau.

Il existe par conséquent de nouveaux enjeux liés à la gouvernance dans la conduite des projets blockchain. Il sont fondamentaux pour la réussite du projet et malheureusement peut traités par les sociétés de conseil qui appliquent les techniques habituelles de gestion de projets.

Les entreprises ont ainsi souvent du mal à démarrer leur projet blockchain. Elles se disent que c’est trop compliqué, que les équipes ne sont pas prêtes, etc…

Or la blockchain représente une réelle opportunité autant pour les PME, que pour les start-ups ou les grandes entreprises. Elle cumule 3 en effet point fort :

• Décentralisation : par nature, un service propulsé par un réseau blockchain est décentralisé. Le réseau n’est ainsi pas localisé sur une machine, ou sur un ensemble de machines appartenant à une seule société, mais réparti sur l’infrastructure de toutes les parties prenantes du projet. C’est un système ouvert, capable de croître indéfiniment, c’est à dire de supporter un nombre toujours plus toujours plus important d’usages et d’acteurs,
• Transparence : La blockchain dispose d’un système de gouvernance. Il permet de décider des évolutions et de l’intégration de nouveaux contrats. Cette gouvernance inclut généralement plusieurs parties prenantes qu’elles soient productrices, contributrices ou bénéficiaires de la valeur créée.
• Sécurité : enfin, l’utilisation de la cryptographie est à la base du mécanisme de journalisation des échanges. Il permet de garantir l’immuabilité des informations inscrites dans la blockchain. Grâce à la décentralisation et à la définition d’un consensus de validation choisi (par la gouvernance) et opéré par les entreprises qui partagent le réseau (ou par des tiers rémunérés, les mineurs), il est enfin possible de susciter une confiance totale dans le journal de transaction qu’elles partagent.

Les organisations ne sont pas préparées

Contrairement à ce qu’on pense, la technologie est suffisamment mature pour démarrer un projet blockchain en production (si si..), ce sont souvent les organisations qui ne le sont pas. De plus, le coût de déploiement est limité voir nul. Nul ? Oui car souvent les économies permises par la mise en oeuvre de cette technologie sur le réseau compensent les dépenses de mise en oeuvre du projet.

Le Lean Blockchain a été construit dans cet état d’esprit, c’est un schéma d’organisation (framework), une série de canevas gratuits accompagnés d’un guide utilisateur qui aident les entreprises démarrer un projet blockchain. Le lean BLockchain guide les entreprises qui l’utilise pour mener pas à pas une réflexion sur l’implémentation du projet en impliquant directement les membres de l’entreprise. Chacun des canevas permet aux équipes de repenser différemment la façon de délivrer la valeur aux clients. Grâce aux canevas, ils se posent les questions pertinentes sur la valeur délivrée à chaque étape de la vide de leur produit ou service.

De plus, la technologie blockchain est (par construction) destinée à fluidifier les échanges en instaurant la confiance. Elle permet donc d’utiliser l’ouverture comme nouveau levier de croissance. Par conséquent, le déroulé des canevas impose aux équipes qui l’utilisent de s’ouvrir aux autres, en interne sur tous les métiers de l’entreprise, mais aussi vers l’extérieur de l’entreprise : à tous les partenaires, les fournisseurs, et les clients. La démarche pousse les organisations à briser les silos et à revoir les modèles de coopération.

Rendez-vous au prochain numéro

Dans le prochain article nous parlerons de Lean Management et de « l’esprit lean”. Nous évoquerons aussi l’origine des canevas Lean Blockchain avant de creuser tout cela dans le détail des articles suivants.

En attendant, si ce n’est pas déjà fait, téléchargez gratuitement les canevas et rejoignez la communauté Lean Blockchain pour recevoir dans votre boite mail le prochain article dès sa sortie.